illustration

Sommet Action IA : La Charte de Paris adoptée « pour une intelligence artificielle d’intérêt général ».

Mardi 11 Février 2025


illustration

Paris


Tirer parti des avantages potentiels des technologies émergentes tout en prévenant et en atténuant les risques pesant sur la population et la planète, le développement, le déploiement et la gouvernance de l’IA doivent se faire « dans l’intérêt général ». Telle est la quintessence de la Charte adoptée à Paris le 11 février à la clôture du Sommet IA organisée au grand palais devant les chefs d’Etat, de Gouvernements et la société civile.

« L’intérêt général » au niveau de la Charte est défini différemment selon les populations, les pays et les contextes. 

Le document fait la promotion de l’inclusion numérique en soulignant « la possibilité pour tous de s’exprimer publiquement et la volonté de servir l’équité et de l’égalité ». 

Les signataires reconnaissent le rôle important de la recherche, des universités, les approches du secteur public et les efforts de la société civile.

Les parties prenantes reconnaissent que les avantages et les inconvénients de la technologie n’affectent pas les différentes strates de la société de la même manière. Devant ce constat, elles réaffirment leur engagement à prévenir et atténuer les risques, menaces et violations, tant au niveau individuel que collectif, découlant de l’utilisation et de l’abus de l’IA.

« L’intelligence artificielle ne doit pas être développée et déployée dans les domaines où elle est incompatible avec le droit international relatif aux droits de l'homme » stipule également le document.

En plus de mettre en place des mesures appropriées pour prévenir, atténuer et résoudre tout impact négatif découlant de l’utilisation de l’intelligence artificielle, la Charte recommande de définir une vision de l’IA servant réellement l’intérêt général.

Au nombre des principes convenus :

  • L’ouverture « pour encourager les progrès scientifiques, accélérer les innovations et favoriser la concurrence ». 
  • La responsabilisation à chaque étape de la conception, du développement et du déploiement de l’IA au service de l’intérêt général.
     
  • La responsabilisation s’appuie sur l’application des cadres juridiques nationaux et internationaux existants, créant ainsi des conditions favorables pour la recherche, la supervision ainsi que pour la prise en compte des institutions et de la société civile.

 

  • La participation et la transparence sont des prérequis pour une gouvernance démocratique de l’IA d’intérêt général. 

Pour atteindre ces objectifs, la Charte apporte son soutien à la mise en place d’une initiative mondiale d’IA d’intérêt général. 

Les pays partenaires soussignés s’engagent à respecter et défendre les valeurs de l’IA d’intérêt général définis dans cette charte. 

La Côte d’Ivoire était représentée au Sommet de l’IA par le Ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation, Monsieur Kalil KONATÉ.

DCRP